INTRODUCTION AUX LOIS DE 2017
Le Bridge de tournoi évolue et change constamment ; c’est la raison pour laquelle la Fédération Mondiale de
Bridge (WBF) a chargé sa Commission des Lois de procéder au moins une fois par décennie à une étude et
mise à jour de la totalité de la structure des Lois.
Cette dernière révision, commencée il y a environ cinq ans, est la plus complète à ce jour. Des suggestions et
commentaires ont été sollicités auprès de personnes intéressées et de Fédérations Nationales de Bridge ainsi
que de Responsables de Zones.
Après qu’ils furent tous comparés et vérifiés, ils ont été étudiés en détail au regard de la Loi concernée, qui
fut alors modifiée ou maintenue en l’état. Les discussions ont eu lieu au cours de plusieurs Championnats de
la WBF et quelques milliers de courriels ont été échangés sur une période de cinq ans.
L’objet des Lois reste inchangé. Elles sont conçues pour définir la procédure correcte et fournir une solution
adéquate quand quelque chose d’anormal se produit. Elles ne sont pas conçues pour sanctionner des
irrégularités mais plutôt pour rectifier des situations dans lesquelles le camp non fautif pourrait subir un
dommage. Tout joueur devrait accepter de bonne grâce toute rectification, pénalité ou tout arbitrage.
La tendance, démarrée en 2007, de donner plus de latitude aux Arbitres pour appliquer la Loi a été poursuivie
et des essais de clarification des interprétations ont été entrepris. La Commission a l’intention de publier
officiellement des Commentaires contenant des exemples pour aider.
L’usage établi a été conservé en ce qui concerne :
- « peut » faire (ne pas le faire n’est pas une irrégularité) ;
- « fait » (établit la procédure correcte sans suggérer que ne pas le faire soit pénalisé) ;
- « devrait » faire (ne pas le faire est une infraction mettant en danger les droits du contrevenant, mais
n’est pas souvent pénalisé) ;
- « fera » (ne pas le faire encourra le plus souvent une pénalité de procédure) ;
- « doit » faire (le mot le plus fort, une obligation absolue).
On notera qu’à la forme négative une formulation comme « ne peut pas », injonction plus forte que « ne fera
pas », revêt un caractère contraignant très voisin mais juste en dessous de « ne doit pas » ou « il est interdit».
Pour éviter tout doute, cette introduction et les définitions qui suivent font partie des Lois.
Enfin, à moins que le contexte n’indique clairement le contraire, le singulier inclut le pluriel et le masculin
inclut le féminin et vice versa.
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